+ de 8 000 000 de tonnes de déchets plastiques
se déversent chaque année dans les mers
100 000 mammifères marins tués chaque année
+ de 1400 espèces marines déjà impactées
70 % des déchets flottants finissent par couler
450 ans* pour qu’une bouteille plastique se dégrade
*Immergée, ce temps est quasi infini
5 pays d’Asie du Sud-Est sont à l’origine de
60 % de la pollution plastique océanique.
90 % du plastique déversé dans les océans par les fleuves ou rivières proviendraient de 11 fleuves et leurs affluents d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud
Des millions de Km2 sont d’ores et déjà pollués
avec des impacts importants sur :
Chaque minute, 15 tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans, soit 8 millions de tonnes chaque année. Il y a urgence à agir maintenant ! Attendre que la législation évolue et que les actions à terre aient un impact positif, sans collecter en mer, c’est prendre le risque que les macrodéchets continuent à se désagréger en microplastiques qui sont ensuite absorbés par la vie marine et passent dans notre chaine alimentaire. Les études montrent que, si tous les intrants de plastique dans les océans étaient soudainement et miraculeusement coupés demain, et que les plastiques continuaient tout aussi miraculeusement à flotter, il y en aurait encore pour au minimum 15 ans de nettoyage, pour rendre leur pureté aux océans.
Chez The SeaCleaners, nous pensons que seule une action coordonnée, et les efforts conjoints de toutes les bonnes volontés, sur tous les fronts, permettront de répondre durablement à l’enjeu majeur de la pollution plastique.
En attendant que les combats à terre portent leurs fruits, nous sommes convaincus que la collecte en mer pourra créer un cercle vertueux : elle permet de donner des résultats concrets, rapides, visibles, qui participent à leur tour à éveiller les consciences, à mobiliser les pouvoirs publics, les entreprises, les communautés, les individus et à faire bouger les lignes.
Les principales raisons de cette pollution sont la non-gestion des déchets plastiques en zone littorale et fluviale et dans une moindre mesure, l’activité halieutique et maritime. À ce rythme, en 2050, alors que la population mondiale approchera les 10 milliards d’individus, il y aura autant de tonnes de plastiques dans l’océan que de tonnes de poissons
(Source : Ellen Macarthur Foundation).
Une nécessité pour éviter que les plastiques se dégradent et deviennent des nano-déchets, invisibles à l’oeil nu, directement assimilés par les micro-organismes marins qui constituent le début de la chaîne alimentaire marine.
75 % des plastiques marins coulent. Les 25 % restants dérivent dans les courants océaniques. Ils peuvent, en partie, revenir sur le littoral quelques centaines ou milliers de kilomètres plus loin. Mais la plus grande partie va continuer à dériver et se fragmenter au gré des forces océaniques, et se transformer en micro déchets (> 5mm) puis en nano déchets.
320 Millions de tonnes/an, 1 milliard de tonnes en 2050. La plus grande partie des déchets plastiques déversés par les cours d’eau chaque année dans les océans proviendrait principalement de dix fleuves ou rivières, des estuaires et des zones littorales, avec des phénomènes climatiques aggravants dans certaines zones (mousson, cyclones, tsunami, inondations…).
Des conséquences irréversibles sur la santé humaine (Stérilité, perturbations hormonales, troubles de la croissance…) et l’activité économique (dégradation de l’activité touristique côtières, destruction des ressources halieutiques).
C’est la durée estimée pour qu’elle se dégrade sous l’effet de la houle, des courants et de la lumière. Mais cette durée semble infinie dès lors qu’elle sombre dans les profondeurs où elle ne subit plus aucune influence.
Dans 30 ans, 1 tonne de plastiques pour 1 tonne de poissons !