Macroplastic Storage and Remobilization in Rivers

Date of publication 10 August 2020

Authors Liro, Maciej; van Emmerik, Tim; Wyzga, Bartlomiej; Liro, Justyna; Mikus, Pawel.

Sources Water : 12 (DocId: 7)

DOILink https://doi.org/10.3390/w12072055

Abstract

The paper presents a conceptual model of the route of macroplastic debris (>5 mm) through a fluvial system, which can support future works on the overlooked processes of macroplastic storage and remobilization in rivers. We divided the macroplastic route into (1) input, (2) transport, (3) storage, (4) remobilization and (5) output phases. Phase 1 is mainly controlled by humans, phases 2-4 by fluvial processes, and phase 5 by both types of controls. We hypothesize that the natural characteristics of fluvial systems and their modification by dam reservoirs and flood embankments construction are key controls on macroplastic storage and remobilization in rivers. The zone of macroplastic storage can be defined as a river floodplain inundated since the beginning of widespread disposal of plastic waste to the environment in the 1960s and the remobilization zone as a part of the storage zone influenced by floodwaters and bank erosion. The amount of macroplastic in both zones can be estimated using data on the abundance of surface- and subsurface-stored macroplastic and the lateral and vertical extent of the zones. Our model creates the framework for estimation of how much plastic has accumulated in rivers and will be present in future riverscapes.

TSC Opinion

Il est important de pouvoir modéliser la distribution de la pollution plastique dés sa source et jusqu’aux zones où elle s’accumule durablement. Entre ces deux extrêmes, elle passe par des étapes de sédimentation et de remobilisation en fonction des conditions environnementales. Cette étude présente le cas des rivières et propose de quantifier les quantités de plastiques et leurs temps de résidences dans les différents compartiments. Les résultats montrent que les plaines ouvertes autour des rivières, qui sont inondées en périodes de crues, représentent des zones où les débris plastiques ont un temps de résidence élevé, en particulier si elles sont couvertes de végétation. Au contraire, les zones endiguées, pour éviter les inondations, ne permettent pas cet échouage des déchets et favorisent donc leur transport vers l’aval de la rivière. Elles auront un impact négatif sur l’apport des débris plastiques en mer ou leur accumulation au niveau des barrages. D’autre part, les périodes de pluviométrie anormales, provoquant des crues exceptionnelles, pourront lessiver les plaines et remobiliser les débris qui y sont échoués. Ce modèle permet de comprendre et donc de gérer au mieux les différents compartiments, sachant que le point essentiel est de réduire/supprimer la source.

Comments area