Plastic or glass: a new environmental assessment with a marine litter indicator for the comparison of pasteurized milk bottles

Date of publication 24 August 2020

Authors Stefanini, Roberta; Borghesi, Giulia; Ronzano, Anna; Vignali, Giuseppe.

Sources International Journal of Life Cycle Assessment

DOILink https://doi.org/10.1007/s11367-020-01804-x

Abstract

Purpose Today plastic is the most used material for food packaging, but its incorrect disposal is creating environmental issues to oceans, soil and air. Someone believes that the solution is to ban plastic and substitute it with glass packaging. Is it the right choice? This study aims at comparing the environmental impact of bottles made of PET, R-PET, non-returnable glass and returnable glass in order to understand which is the most environmental friendly packaging solution. Methods A literature analysis on the environmental impact of glass and PET bottles is carried out, taking into account their production, transport and disposal phase. Then, an environmental assessment of PET, R-PET, glass and returnable glass bottles, used to package 1 l of pasteurized milk, has been carried out using the life cycle assessment methodology and a new indicator. Inventory data were provided by an important milk processing and packaging factory located in Italy. Results were estimated using some relevant impact categories of the ReCiPe 2016 MidPoint (H) method, then a marine litter indicator (MLI) has been proposed in order to evaluate the polluting potential of milk bottles dispersed into the Mediterranean Sea. Results and discussion LCA results show that R-PET bottle gives the lowest contribution to global warming, stratospheric ozone depletion, terrestrial acidification, fossil resource scarcity, water consumption and human carcinogenic toxicity, followed by PET bottle, returnable glass bottle, and finally non-returnable glass bottle. Glass is the worst packaging option because of high energy demand in the bottle production and its weight and in the transport phase. Some improvements can be obtained with returnable glass, but even if we consider that a bottle could be reused eight times, results are not comparable to the PET or R-PET bottles used only once. However, according to the MLI, returnable glass bottles become the first option, because a lot of plastic bottles could potentially be dispersed into the sea. Conclusions The substitution of plastic with glass does not help to reduce the GWP and others LCI categories, while could contribute to reduce the marine litter: overall it is important to dispose correctly packaging materials, investing in recycling and reusing. In particular, great improvements can be obtained using bottles made with recycled materials, as R-PET. In conclusion, it is necessary to disadvantage waste dispersion, giving incentives to returnable packaging and raising people awareness of environmental problems.

TSC Opinion

Les emballages en plastiques font l’objet de nombreuses investigations en particulier avec l’outil analyse de leur cycle de vie (LCA). Le cas présenté ici concerne les bouteilles de lait avec différentes versions au niveau de l’emballage. Une grande partie de la production est maintenant distribuée en bouteilles plastiques dont le matériau est essentiellement du PET avec, en général, un bouchon en polyéthylène de même que l’étiquette, mais cette dernière peut aussi parfois être en papier. Il existe toujours une production minoritaire en bouteilles de verre. Un nouveau type de matériau se met en place que l’on appelle le PET recyclé ou r-PET. Cette étude compare l’analyse du cycle de vie des différentes options de production en évaluant toutes les externalités pour des bouteilles en PET, r-PET et en verre avec ou sans consigne. Les résultats montrent que le r-PET est le meilleur candidat d’un point de vue global, le pire étant le verre non consigné et non recyclé. Malgré la grande rigueur de cette méthode d’analyse, les hypothèses de base peuvent poser un problème, et c’est le cas ici. En effet, les auteurs ont considéré dans leur étude que les bouteilles en r-PET étaient constituées à 100 % de r-PET, ce qui n’est pas le cas. En l’état actuel de la technologie ces bouteilles ne contiennent que quelques pourcents jusqu’à 10% de r-PET le reste étant du PET vierge. On pourrait argumenter que le r-PET n’est pas perdu puisqu’il est utilisé dans d’autres applications comme le textile, mais ceci ne fait que reculer la gestion de fin de vie de se r-PET et ceci n’est pas intégré dans l’analyse LCA. Il en résulte un biais en faveur du r-PET. Si les conditions réelles d’utilisation étaient appliquées dans l’analyse il est probable que la bouteille en verre consignée recyclée arriverait en tête malgré son coût énergétique de fabrication et de transport. On peut aussi considérer que pour minimiser ces coûts, un retour à une économie plus locale permettrait d’éviter que le lait soit transporté d’un pays à l’autre pour être embouteillé puis à nouveau transporté pour être distribué sur les différents pays de la planète. En rationalisant ce circuit à une échelle plus locale on gagnerait ainsi énormément en énergie dépensée actuellement dans le transport.

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