COP27 : que faut-il retenir ?

La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la COP27, s'est ouverte le 6 novembre dans la station balnéaire égyptienne de Charm-el-Cheikh. Son objectif cette année ? Garantir la mise en œuvre de l'Accord de Paris et en particulier les engagements pris lors de la COP26 à Glasgow en novembre 2021 en matière notamment de financement et toujours de réduction des émissions.

Ces discussions s’ouvrent en cette fin d’année 2022 qui a été témoin de nombreuses catastrophes naturelles, preuves sans équivoque, s’il en était encore besoin, que le changement climatique est bien en cours.

Simultanément, des millions de personnes à travers le monde sont confrontées à la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ou encore à des pénuries d’eau, en raison de graves conflits et de tensions géopolitiques.

Dans ce contexte défavorable, de nombreux pays développés se concentrent sur leur propre crise économique et ont décidé de suspendre ou de revenir sur leurs politiques climatiques en doublant, pour certains, leur consommation de combustibles fossiles.

Cette COP27 qui se tient jusqu’au 18 novembre, se déroule, selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU) sur fond d’ambition insuffisante en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, les émissions de CO₂ doivent être réduites de 43 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010 pour atteindre le principal objectif de l’Accord de Paris, c’est à dire limiter la hausse des températures à 1,5°C d’ici la fin du siècle, primordial pour éviter les pires conséquences du changement climatique.

Alors que la COP27 tire le rideau, nous tenons particulièrement à saluer des avancées notables du sommet, qui concerne un de nos partenaires : L’annonce du renforcement des objectifs nationaux de réductions des émissions.

Depuis la COP26, seuls 29 pays sur 194 ont revu à la hausse leurs NDCs (Contributions déterminées au niveau national) c’est-à-dire leurs engagements nationaux pour le climat. Parmi les (bons) élèves ayant revu à la hausse leurs ambitions figurent : l’Inde, l’Égypte, l’Australie et l’Indonésie. Alors que The SeaCleaners s’apprête à déployer ses activités de lutte contre la pollution plastique à terre et dans les milieux aquatiques dans ce dernier pays, dans le cadre d’un accord de partenariat conclu avec le Ministère des Affaires Maritimes et de l’Investissement indonésien, nous ne pouvons que saluer l’ambition affichée par le gouvernement d’accroître ses efforts pour protéger l’environnement, en encourageant les initiatives publiques et privées.

Enfin, pour la première fois lors d’une COP, un pavillon est dédié à l’océan. L’occasion de souligner le rôle ô combien essentiel de l’océan dans le système climatique. Cet Ocean Pavilion est un projet commun d’institutions scientifiques du monde entier dont l’IFREMER, le CNRS, le Centre scientifique de Monaco ou encore le Plymouth Maritime Laboratory. Il est enfin reconnu, au niveau politique et diplomatique, que la recherche scientifique est capitale pour valoriser les apports de l’océan dans cette lutte contre les changements climatiques et qu’il peut nous aider à construire un avenir durable.

Dans ce contexte, The SeaCleaners a contribué aux discussions en participant à une table ronde sur les solutions et innovations à l’œuvre pour renforcer la lutte contre la pollution plastique océanique, aux côtés de l’ADEME et de l’OME sur le Pavillon France.

The SeaCleaners est à la COP27 !

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