Inspirer les futurs citoyens et décideurs de demain

Le 28 avril dernier, les équipes de The SeaCleaners ont été chaleureusement invitées par L’Institution Notre-Dame de Valence pour l’ouverture de la 4ème édition de leur conférence anglophone Model United Nations, IMUN 2023. Durant 3 jours, 150 collégiens et lycéens de Valence et Lyon ont travaillé sur le thème « Diving into a new society » en se concentrant sur les problématiques posées par l’eau, ressource vitale pour l’humanité et la planète.

Peut-on imaginer une société sans pollution plastique ?

C’est la question posée aux élèves par l’équipe de The SeaCleaners, après avoir présenté les impacts de la pollution plastique et des solutions possibles pour enrayer ce fléau. Encouragés par les discours introductifs de Madame Clapot, Députée de la 1ère circonscription de la Drôme et de Jacques Berger, Chef d’établissement, les élèves ont ensuite échangé, sur le modèle onusien, au sein des différents comités. Les débats ont porté sur la pollution plastique et le vortex de déchets du Pacifique Nord, l’accès à l’eau pour les minorités, la piraterie et le trafic dans les espaces maritimes, la pêche intensive ou encore la prévention et la gestion des sécheresses. Les élèves ont joué le rôle de délégués de l’ONU, représentant les différents pays sur ces enjeux primordiaux.

“Cette conférence vise à former les consciences politiques, écologiques et citoyennes des générations futures. C’est une opportunité exceptionnelle pour la jeunesse d’appréhender les difficultés qu’elle devra dépasser, et de la former aux grands combats de demain. ”

Jacques Berger Chef d’établissement de l’Institution Notre-Dame à Valence

Apprendre à gérer des situations de crise

Nos équipes ont également proposé aux élèves de travailler sur une situation de crise : « Suite à un cyclone sans précédent en Indonésie, les déchets des décharges sauvages de Bali envahissent l’Océan. Que faire ? »

Les délégations du Cambodge, de Thaïlande et d’Indonésie se sont alliées pour proposer deux clauses : « demander aux pays limitrophes de l’océan Indien et l’océan Pacifique d’envoyer des bateaux pour nettoyer les dommages » et « faire appel aux entreprises privées et publiques pour envoyer des bateaux, de la main d’œuvre et du matériel ». Ces clauses ont été débattues avec les autres délégations de France, du Japon, de Chine, d’Inde, de Taïwan et des Etats-Unis et plusieurs amendements ont été proposés puis votés.

Tiffanny Vallon, directrice du MUN et professeure d’anglais à l’Institution Notre-Dame témoigne : « C’est une activité permettant aux étudiants de comprendre les enjeux mondiaux et de développer leurs compétences en négociation, communication et résolution de problèmes. Je suis heureuse de voir tous ces jeunes impliqués dans les débats et les collaborations pour trouver des solutions innovantes aux challenges liés à l’eau.»

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