Are anthropogenic fibres a real problem for red mullets (Mullus barbatus) from the NW Mediterranean?

Date of publication 29 June 2020

Authors Rodríguez-Romeu, Oriol; Constenla, María; Carrassón, Maite; Campoy-Quiles, Mariano; Soler-Membrives, Anna.

Sources The Science of the total environment : 733, 139336.

DOILink https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2020.139336

Abstract

Microfibres are among the most prevalent type of microplastics in marine environments. Man-made fibres derived from cellulose are distributed worldwide, but are often confused with synthetic plastic fibres and consequently neglected. All these fibres may adversely affect aquatic organisms, but their levels and potential effects in wild fish remain unknown. We analysed anthropogenic fibre (AF) ingestion in the red mullet (Mullus barbatus), at both temporal and geographical scales, to assess potential effects of these fibres on fish health condition. AFs were present in 50% of fish digestive tracts, with a mean of 1.48 AFs per individual (SD = 1.98). In Barcelona, an increase of 46% in AF ingestion was observed in 2018 compared to 2007. AF ingestion also increases by 20% when Barcelona is compared to a less urban area (the town of Blanes). Visual characterization of fibres by typologies-corroborated by Raman spectroscopy-allowed classification and identification of 88% of AFs as cellulosic (57%), and synthetic polymers (PET) (31%). In all sampling stations, the only histopathological alterations were cysts of unknown etiology, and the most abundant parasites were nematodes. None of these alterations, parasite load, or other fish health indicators (condition indices) indicate an effect of AF ingestion.

TSC Opinion

Cet article présente les effets de l’ingestion des fibres d’origine anthropogénique par des poissons côtiers de type mulet que l’on trouve communément dans les ports. Les auteurs ont mis en évidence un point important que d’autres publications commencent à révéler, les fibres générées par l’activité humaine sont composées en grande partie de polymères cellulosiques. Dans cette étude spécifique 57 % des fibres ingérées sont de nature cellulosique. Seul 31 % sont constitués de fibres de PET. Ceci pose la question sur la toxicité des particules de micro plastiques lorsque celles-ci sont de type cellulosique. En effet, de tout temps les animaux et les hommes ont été en contact avec ces fibres qui sont très communes dans l’environnement. Concernant les effets de l’ingestion des fibres par le mulet, aucun effet toxique n’a été observé. Il est à souligner que ces poissons choisissent de vivre dans des environnements qui sont très pollués, ils sont connus pour être très résistants à la pollution chimique et donc probablement aussi à la pollution par les micro particules de plastiques. Ce type d’environnement leur offre l’avantage d’avoir peu de compétiteurs et peu de prédateurs qui ne supportent pas ce niveau de pollution.

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